Le choix de l’environnement et des générations futures
C’est nous qui mangeons, c’est nous qui décidons !
Relocaliser à Brunoy une cuisine municipale
On aime nos enfants, on se doit de leur donner de bons aliments, les plus sains et locaux possibles, de saison et cuisinés sur place . Or aujourd’hui, pour les écoles de Brunoy, les repas sont préparés par un prestataire industriel, Elior, dans une usine à 50 km, refroidis et transportés par camions frigo pour être ensuite réchauffés sur place. C’est certainement très hygiénique, mais est-ce que cela peut-être bon ?
Pour reprendre le contrôle de ce qu’on met dans l’assiette de nos enfants, il n’y a qu’un moyen, c’est de préparer sur place, sous nos yeux, dans une cuisine municipale. C’est déjà le cas près de chez nous à Montgeron, à Lieusaint ou à Moissy Cramayel.
Nos propositions >
- Construire une cuisine municipale qui pourra préparer pour nos enfants des repas de saison, avec des produits achetés en circuit court.
- Les repas préparés bénéficieront aussi aux aînés. Aujourd’hui environ 50 d’entre eux reçoivent des plateaux repas préparés par Elior.
- Elle intégrera un atelier de conserverie et une cuisine pédagogique accessibles aux activités périscolaires et aux associations.
- Cette cuisine créera entre 6 et 10 emplois sur place.
Le chiffre > Brunoy paye environ 1,2 million d’euros par an à Elior pour fournir les repas des élèves
Produire à Brunoy et alentours le plus possible de notre alimentation
Aujourd’hui, nos aliments parcourent en moyenne 800 km avant d’arriver dans notre assiette et souvent plus. C’est à la fois mauvais pour la planète, pour l’emploi et c’est rarement bon au goût. C’est aussi très fragile, on ne sait pas toujours que l’Ile-de-France ne dispose que de 1 à 2 jours d’autonomie alimentaire.
C’est pourquoi il faut encourager et favoriser la production locale dans les jardins, comme nos aînés le faisaient et comme certains le font encore, mais aussi aux alentours (à moins de 50 km).
Notre proposition > Nous spécialiserons des agents de l’équipe des espaces verts pour :
- cultiver des légumes et planter des fruitiers dans les terrains communaux qui le permettent ainsi que dans de nouvelle serres municipales.
- accompagner et former les Brunoyens, en mettant à leur disposition des outils, voire en aidant à cultiver le jardin de ceux qui n’en ont pas le temps ou l’énergie.
- développer et encourager la production du miel de Brunoy.
Le chiffre > Jusqu’en 1950, Paris était quasiment autonome en fruits et légumes grâce à sa ceinture maraîchère.
Agglomération > Comme la production locale ne suffira évidemment pas, notamment pour les besoins de la cuisine municipale, nous travaillerons avec l’agglomération et les communes avoisinantes :
- pour exploiter en cultures vivrières les dernières terres agricoles du territoire (Boussy-Saint-Antoine, Draveil, Montgeron…) éventuellement à travers une Régie Agricole Intercommunale
- pour inciter les agriculteurs du 91 ou du 77 à produire des fruits ou légumes dont nous avons besoin (en leur achetant leur production à l’avance et à prix garantis).
C’est un effort important qui créera de la qualité et de l’emploi de proximité.
Apprendre à nos enfants à cuisiner de vrais produits
Aujourd’hui, du fait de nos rythmes de vie et du manque de pratique, de moins en moins de jeunes adultes prennent le temps de cuisiner au quotidien à partir de produits bruts. C’est pourtant indispensable pour manger mieux et dépenser moins.
Notre proposition > Nous développerons l’éducation au goût et à la cuisine en :
- Equipant une salle de cuisine pédagogique, qui sera proposée aux élèves et collégiens, mais aussi accessible à d’autres publics
- Organisant des concours de goût pour primer la meilleure pomme de Brunoy, le meilleur miel, la meilleure confiture…
Le chiffre > 19%, c’est la part des aliments ultra-transformés dans l’alimentation des Français (source Inserm)
L’énergie la moins chère, c’est celle qu’on ne consomme pas
Accompagner la rénovation thermique du parc immobilier privé
Un tiers de nos émissions de gaz à effet de serre provient du chauffage des bâtiments. Et les dépenses de chauffage pèsent lourd dans le budget d’un grand nombre d’entre nous. Avec 50 % de logements individuels et 50% du parc immobilier construit avant 1970, nous sommes particulièrement concernés par les « passoires thermiques » à Brunoy.
Notre proposition > Mettre en place une politique active pour inciter les Brunoyens à rénover leurs logements et à lutter contre la précarité énergétique des plus fragiles : réunions d’information régulières en mairie, aide à la décision et au diagnostic énergétique des habitations et des logements individuels et de l’habitat collectif en copropriété et à assistance à la mobilisation des aides financières aux travaux.
Le chiffre >1 600 € : c’est la facture moyenne annuelle de chauffage des ménages français .
Agglomération > Nous proposerons la mise en place d’une Agence Locale de l’Energie et du Climat au niveau de l’agglomération (à l’image de ce qui existe à Evry ou Orsay).
Réduire les consommations énergétiques des bâtiments municipaux
Les services municipaux de Brunoy sont eux-mêmes, ce qui est normal, émetteurs de gaz à effet de serre (déplacements, chauffage des écoles, des gymnases, de la mairie…). Quelques mesures ont été prises mais restent très insuffisantes. Notre objectif est de baisser de 20 % les consommations d’énergie dans les 2 premières années et 50 % sur la mandature.
Nos propositions >
- Sensibiliser et former aux écogestes les équipes des services municipaux et des écoles.
- Publier régulièrement un baromètre des consommations énergétiques de la commune afin de suivre leur évolution (si on peut mesurer, on peut corriger !)
- Diagnostiquer la performance énergétique de tous les bâtiments publics et engager plusieurs tranches de travaux pour parvenir à une plus grande efficacité énergétique.
Le chiffre > La ville dépense environ 500 000 euros par an pour le chauffage des bâtiments communaux, dont 15% rien que pour l’hôtel de ville.
Favoriser l'usage des énergies renouvelables
Notre commune très dense ne pourra jamais être autonome en énergie. Pourtant, comme pour l’alimentation, nous pouvons commencer à nous défragiliser en produisant une part de notre énergie.
Nos propositions >
- Etudier les possibilités d’usage de la géothermie ou de l’énergie solaire sur les différents quartiers et sites de Brunoy et leurs possibilités d’utilisation pour les bâtiments publics et privés.
- Favoriser et encourager les projets de production locale d’énergie portés par des citoyens, une manière utile et rentable d’investir une part de son épargne.
Le chiffre > 1500, c’est le nombre de coopératives citoyennes de production d’énergie en Europe (150 en France et 900 en Allemagne) (Source Rescoop)
Agglomération > adopter une véritable politique d’investissement pour développer la géothermie, principale source d’énergie renouvelable du territoire, ainsi que la biomasse.
Réduisons tous nos déchets, y compris ceux liés à nos déplacements
Développer la marche et le vélo pour réduire les déchets de nos voitures
Nos transports sont responsables d’un tiers de nos émissions de gaz à effet de serre mais aussi du développement de l’asthme et de morts prématurées. Pourtant, comment faire dans une ville comme Brunoy et dans notre territoire péri-urbain où tout a été fait et pensé pour des déplacements en voiture ? La ville actuelle est peu adaptée à l’usage du vélo par exemple (Brunoy a obtenu la note F sur une échelle de A à G dans l’enquête nationale réalisée par la Fédération des Usagers de la Bicyclette début 2020). Les alternatives à l’usage de la voiture représentent aussi une source d’économie non négligeable pour les habitants. Autant de bonnes raisons pour une action volontariste !
Nos propositions >
- Organiser l’apprentissage pratique et sécurisé du vélo en ville, afin que tout enfant puisse « se déplacer à vélo en autonomie », au plus tard la veille de son entrée au collège.
- Investir au moins 10% du budget voirie de la ville dans la sécurisation et le développement des parcours cyclables et piétons.
- Etudier, en concertation avec toutes les parties prenantes, la piétonnisation occasionnelle du centre ville.
Les chiffres >
- 12 200 : c’est le nombre de voitures à Brunoy (Insee-Omnil).
- Parmi les 2130 Brunoyens qui travaillent sur la ville, 54% utilisent leur voiture pour le trajet (Insee 2016)
Lancer une démarche "Ville Zéro plastique"
Nous le savons, notre civilisation est devenue « accro » aux plastiques et il ne sera pas aisé de s’en défaire.
Nos propositions >
- Utiliser le journal municipal afin d’encourager les bonnes pratiques et de partager des trucs et astuces de la vie quotidienne.
- Bannir tous les usages inutiles des services municipaux et rajouter systématiquement une clause en ce sens dans les appels d’offres de la commune.
- Installer des fontaines d’eau filtrée et gazéifiée à plusieurs endroits dans la ville pour éviter les 3 kg de bouteilles d’eau jetés par personne et par an.
Le chiffre > 85 kg, c’est le poids des déchets plastiques produits tous les ans par chaque Brunoyen dont 52 kg ne sont pas recyclés (source WWF-Zero Waste)
Développer le covoiturage et les transports en commun
Le chiffre est connu : nos voitures sont à l’arrêt plus 95% du temps et les « auto-solistes » sont encore trop nombreux. Comme pour d’autres objets, l’avenir est au partage de l’usage des véhicules individuels et aux transports en commun.
Notre proposition > Mettre en place et promouvoir activement une plateforme de covoiturage efficace et non commerciale (comme par ex. Mobicoop, Rezo Pouce….). Jusqu’à 5% du budget voirie pourra être fléché vers le développement du covoiturage.
Agglomération >
- Nous proposerons à l’Agglomération d’adopter une plateforme unique ou compatible pour favoriser les déplacements inter-communaux.
- Nous soutiendrons le développement des transports en commun (fréquences, horaires, tarification…)
Favorisons la nature en ville
Utiliser le potentiel de nos espaces publics
Développer la flore et la faune dans l’espace public, en quantité et en diversité, est bénéfique pour la biodiversité, notre qualité de vie et notre santé.
Nos propositions >
- Planter des arbres fruitiers et des plantes comestibles sur les espaces publics.
- Entretenir les espaces verts avec des méthodes plus respectueuses de l’environnement pour préserver la biodiversité – fauchage tardif, taille douce des arbres, plantes mellifères, récupération de l’eau de pluie pour l’arrosage, etc.
- Limiter l’artificialisation des sols en privilégiant la végétalisation afin de mieux gérer les eaux de pluies, limiter les inondations et les îlots de chaleur.
- Multiplier les ruches et les hôtels à insectes, les abeilles participant à la pollinisation de 80 % des plantes à fleurs.
Les chiffres >
20 kg ! c’est la quantité de particules présentes dans l’air qu’un arbre adulte peut absorber en un an. (ADEME)
0,5° à 2°C, c’est le gain que permette les végétaux dans les rues, lutter ainsi contre les îlots de chaleur. (ADEME)
Accompagner les habitants dans de nouvelles pratiques
Nos propositions >
- Donner aux citoyens un « permis de végétaliser » l’espace public, pour semer au pied des arbres par exemple.
- Favoriser le développement des jardins partagés, y compris dans les copropriétés et avec les bailleurs, et des jardins pédagogiques dans les écoles.
- Faciliter l’accès sécurisé à la forêt de Sénart (traversée de la nationale) et s’associer à l’ONF pour développer les initiatives favorisant sa découverte et sa fréquentation.